Recherche d'un pays et de groupes d'intérêt ou d'investisseurs ouverts à l'idée de
l'agriculture verticale (culture en intérieur dans un climat contrôlé)

L'objectif de cet article est d'identifier les parties intéressées, les investisseurs, les fonds, les groupes d'intérêt, etc., ainsi qu'un pays présentant des conditions favorables pour donner à cette initiative d'agriculture verticale le meilleur départ possible. Comme nous le savons, les pays rivalisent les uns avec les autres et leur classement dépend de divers facteurs, tels que le coût de la vie, le pouvoir d'achat, les prix de l'énergie, l'accès au financement et les taux d'intérêt en vigueur, les prix des denrées alimentaires et la TVA, la charge fiscale pesant sur les salariés et les entreprises, le prix du m² de logement et d'espace commercial, le climat local (température moyenne et ensoleillement), etc.
Ces facteurs augmentent-ils raisonnablement au fil du temps ? Présentent-ils une saisonnalité ? L'État est-il réellement intéressé par la production locale, la réduction des importations et la création d'emplois pour la population locale ? L'agriculture verticale innovante pourrait-elle être une option intéressante dans un tel contexte ?
De nombreux pays ne fabriquent pas eux-mêmes les composants de base nécessaires — comme les composants électroniques, les blocs d'alimentation ou encore l’aluminium. Ils doivent donc les importer, souvent sous forme de produits semi-finis ou déjà prêts à l’emploi.
Cette situation offre des opportunités d'amélioration : on peut réduire les coûts en optimisant la chaîne d'approvisionnement ou en proposant des solutions plus performantes et mieux conçues.

Ces améliorations peuvent permettre de prolonger la durée de vie des produits, d’utiliser moins de matières premières et de créer des emplois localement grâce à des activités de conception, d’assemblage ou de maintenance.
Ainsi, de nombreux pays sont sur un pied d'égalité en termes d'importations, puisqu'ils achètent simplement les composants initiaux. Je suggère l'île Maurice comme lieu d'implantation potentiel, mais toute autre alternative intéressante est bienvenue.

Explication :

La culture de la laitue peut sembler être un sujet trivial à première vue, mais compte tenu de son ampleur et de la croissance de la population mondiale, elle est probablement beaucoup plus importante. Le produit final est la laitue, la frisée ou d'autres légumes verts à feuilles. L’objectif est de cultiver la laitue de la manière la plus efficace possible, en maximisant le rendement par mètre carré et par an.
Cela nécessite l'automatisation et l'utilisation de bâtiments de production équipés de panneaux sandwich isolants et le développement de nos propres lampes de croissance à LED. Bien que nous n'ayons pas besoin d'une usine pour les produire, les lampes de croissance à LED ayant la meilleure efficacité et le bon spectre ne sont pas faciles à trouver, c'est pourquoi nous externalisons leur production afin de maintenir notre savoir-faire technique.
Le plan futur prévoit la création d'un « module vert » (ou plus tard de plusieurs modules) où la laitue sera cultivée. Ce module nécessitera des ressources humaines et énergétiques.

Il n'y a pas de besoin de chauffage séparé, car les lampes de croissance à LED génèrent
suffisamment de chaleur ; en revanche, un système de refroidissement est nécessaire pour évacuer la chaleur du module de culture et/ou réutiliser la chaleur résiduelle.
D'autres branches de l'agriculture pourraient être développées à l'avenir, comme des modules de culture de tomates, l'utilisation de la chaleur résiduelle pour chauffer des bâtiments supplémentaires, ou encore la rentabilisation de l'investissement, en fonction de la zone climatique. Dans le cas de l'île Maurice, le principal besoin de la ferme verticale sera le refroidissement.

Proposition :

  • Nous développons une « serre d'un genre différent » avec tous les composants nécessaires.
  • L'objectif est d'augmenter le rendement par mètre carré et par an et de réduire le coût par kilogramme de produit, ce qui augmente la marge de profit.
  • Notre système d’agriculture verticale permet une réduction significative de la consommation d’électricité, d’eau, d’engrais et de minéraux, tout en assurant des rendements plus élevés. Nous avons mené des expérimentations qui confirment nos calculs, et il existe un potentiel pour obtenir de meilleurs résultats.
  • Nous développons nos propres lampes de croissance à LED, garantissant une efficacité lumineuse optimale (rapport µmol/W) ainsi qu’un spectre parfaitement adapté à la croissance des plantes.
  • Nos lampes sont conçues pour utiliser moins d’aluminium, car elles nécessitent un refroidissement réduit. Nous développons notre propre moule d’extrusion pour le moulage de l’aluminium.
  • La durée de vie de nos lampes est améliorée car elles fonctionnent à une température réduite.
  • Nous sélectionnons les meilleures LED en termes de rapport qualité/prix, d’efficacité, de longévité et de spectre, et développons notre propre combinaison spectrale sur mesure.
  • Nous réduisons le nombre d’alimentations électriques nécessaires, car nos lampes sont plus efficaces.
  • Si besoin, nous sommes en mesure de réparer et d’améliorer nos lampes, ce qui est rentable sur le long terme. Il suffit de remplacer la carte LED (PCB) ou l’alimentation, tandis que le boîtier reste inchangé.
  • Nous concevons également notre propre structure d’agriculture verticale, avec l’automatisation intégrée, ainsi que des gouttières en plastique pour la culture des plantes.
  • Nous élaborons notre propre mélange eau–nutriments, afin de garantir une composition minérale optimale pour la santé humaine.

Notre principal atout réside dans l’attention portée aux moindres détails, en particulier dans le développement de nos lampes LED à spectre personnalisé et à haute efficacité, permettant une croissance optimale tout en réduisant les coûts d’électricité. Le mélange nutritif que nous utilisons est soigneusement formulé pour contenir les minéraux essentiels et l’oxygène nécessaires au bon développement des plantes.

Quelques points clés :

  • Des rendements de laitue de 150 à 175 kg par mètre carré et par an sont réalisables (l’objectif étant de dépasser ce rendement afin d’augmenter la rentabilité du produit). À titre de comparaison, les serres classiques en Estonie produisent en moyenne environ 52 kg par mètre carré et par an.
  • Nous réduisons la surface utilisée de 95,05 à 95,5 % par rapport aux méthodes agricoles conventionnelles. Ce chiffre peut encore être amélioré — mais est-ce réellement utile ? En effet, le coût par kilogramme pourrait devenir plus élevé, donc même si l’efficacité du système peut encore progresser, cela ne serait pas forcément économiquement pertinent.
  • Nous réduisons la consommation d’eau de 96,3 à 96,65 %, selon les comparaisons — et jusqu’à 99,9 % par rapport à une culture en plein champ dans des climats plus chauds.
  • Nous utilisons environ 10 fois moins d’engrais et de minéraux, selon le mode de culture de référence.
  • Nous utilisons de l’eau de pluie dès que possible, afin de rester respectueux de l’environnement et de garantir la durabilité du système.
  • Notre système permet de réduire les coûts liés au transport, grâce à des calculs d’implantation optimisés, formant ainsi un « cercle vertueux » de durabilité.
  • Nous utilisons des panneaux solaires pour couvrir nos besoins en électricité, et possiblement un système de stockage. (Cela dépend toutefois des conditions locales, comme la présence de stockage hydraulique, car la durée de vie des batteries reste courte et leur recyclage difficile).

Mon histoire :

Je possède une solide expérience dans la production et le développement de lampes de croissance à LED, avec une spécialisation dans la croissance des plantes sous LED et l’analyse spectrale. J’ai mené des expérimentations sur la croissance des plantes afin d’identifier les méthodes les plus efficaces pour maximiser la productivité au mètre carré. Nous disposons de tout l’équipement nécessaire pour l’analyse du spectre lumineux, et nos lampes de croissance à LED sont contrôlées par ordinateur, ce qui nous permet de surveiller et d’ajuster différents paramètres tels que le niveau de CO₂, la température, l’oxygène et l’acidité de l’eau.

Mot de la fin :

L'île Maurice serait le lieu idéal pour lancer ce projet. Toutefois, l’objectif final est d’établir des « modules de culture verte » à travers le monde, dans des endroits où les conditions économiques, le potentiel touristique, la viabilité des communautés locales et la taille de la population sont favorables.
La production alimentaire consiste essentiellement à stocker de l'énergie — particulièrement l’accumulation d’énergie provenant des éoliennes et des panneaux solaires — directement convertie en production alimentaire, avec des pertes minimales. Par exemple, l'énergie des éoliennes peut être directement utilisée dans la culture, avec très peu de pertes et l’énergie solaire peut être utilisée de manière similaire sans avoir besoin de stations de stockage hydraulique ou de batteries.

Seriez-vous intéressé par une coopération ? Tout est négociable. 😊
Merci pour votre attention !


Kaupo Klaas
kaupo@leafygreen.farm
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